Défis de l’accès à l’eau et l’assainissement en Afrique à l’horizon 2030

L’Association africaine de l’eau (AAE) fonctionne comme « une force de propositions » à la disposition des gouvernements africains afin qu’en 2030, l’Afrique puisse enregistrer des résultats dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, a indiqué, mercredi, à Dakar, son vice-président, le Sénégalais Lansana Gagny Sakho.

« Il s’agit d’identifier d’abord les problématiques liées à cet accès à l’eau et l’assainissement sur le continent, puis de proposer des solutions concrètes pour l’atteinte des ODD », a expliqué M. Sakho, par ailleurs directeur général de l’Office national de l’assainissement au Sénégal (ONAS). « Il faut, à un moment donné, s’arrêter, pour évaluer le chemin parcouru et se pencher sur les problématiques d’accès à l’eau potable », a-t-il indiqué à des journalistes, en marge d’un séminaire sous-régional de partage d’expériences sur les bonnes pratiques. 

A l’initiative du comité Sénégal de l’Association africaine de l’eau (AAE), cette rencontrait portait sur « les défis de l’accès à l’eau et l’assainissement en Afrique horizon 2030 ». 

Selon Lansana Gagny Sakho, l’un des objectifs de cette rencontre, consiste à « voir comment travailler avec cette association qui et une force de propositions pour les gouvernements africains pour qu’en 2030, l’Afrique puisse avancer dans les ODD », les Objectifs de développement durable des Nations unies. « Pour ce faire, il faut une situation de référence pour arriver à l’atteinte des ODD », notamment en apportant des réponses à « deux défis majeurs », parmi lesquels la problématique de la démographie. 

« Les Etats n’ont pas les moyens pour financer » le gap en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement. « Il faut une forte implication du secteur privé dans l’exécution des projets mais également pour le financement des projets, et ainsi tout mettre en cohérence pour que l’AAE puisse définir des lignes d’ensemble pour l’atteinte des ODD », a préconisé le vice-président de l’Association africaine de l’eau. 

Selon lui, c’est en ce sens que cet atelier « est essentiel en définissant une feuille de route pour l’Afrique de l’Ouest », afin que les pays concernés puissent « avoir des pistes de solutions et des approches communes pour l’atteinte des ODD ». « Cette feuille de route doit être adoptée par l’AAE, car il est certain que les pratiques faites depuis 20 ans, n’ayant jamais donné de résultats probants, ont besoin d’être réaménagées », a conclu M. Sakho. SBS/BK (APS)

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